Extraits
A.C.H.I.L.L.E

ربيعي بوعقال في الإثنين ٠٢ - يونيو - ٢٠١٤ ١٢:٠٠ صباحاً

Je suis né un samedi

Ma tente très joyeuse, court au devant de mon père, pour avoir le privilège de lui annoncer avant tout le monde, qu’il est le père du plus beau bébé de la terre (il est toujours le plus beau pour les parents)I.
Ce samedi là, celui de ma naissance, c’était un jour sans pareil dans la vie de mes jeunes parents. Ils venaient d’avoir leur premier enfant, et de surcroit c’est un garçon.
Cela avait une importance que l’aîné soit un mâle, à l’époque, et bien entendu, les parents ignorent le sexe de l’enfant attendu, ils nagent dans le mystère, jusqu'à ce l’enfant commence à respirer.
Mon père est retourné dimanche voir son employeur pour lui demander un peu d’argent, car même misérable, il entendait fêter la naissance de son premier enfant, en plus de l’argent, le patron lui accorda trois jours de congé et….payés en plus, alors que ce n’était pas encore un droit pour «indigènes».
Plus loin……… dans le livre
Depuis que j’ai appris à lire je ne négligeais…rien. Je lisais tout ce qui me tombait sous les yeux, serait-il un lambeau de journal froissé.
Nous les berbères étions pour le « sultan arabe » des « indigène s » ce qui veut dire : « nait dans le pays qu’il habite » car le « Sultan » et ses généraux considèrent que le pays leur appartient, et que nous somme des fantômes de martiens, ou des moins que rien..
Mon père avait une chèvre et deux chevreaux, il égorgea l’un deux pour la circonstance, mais en manquait de tout à la maison, ne serait-ce que pour préparer cette viande.
Néanmoins la viande ne risquée pas de pourrir, car il faisait froid à décourager un ours polaire d’aller pisser hors de sa grotte, et bien sûr, c’est la même température extérieur qui règne à l’intérieur dans toutes les huttes indigènes, car il n’y avait aucune forme de chauffage, et pas même des portes au ouvertures,
Bien entendu on n’avait pas d’électricité, ni d’eau courante, le taudis qui nous servait d’habitation (un gourbi comme tant d’autres) était couvert de chaume, on cuisinait aussi avec ce super combustible qui est le chaume. Il servait même de literie à certains démunis.
En un mot le chaume servait, à TOUT....I
C’est une bénédiction du ciel, comme dirait les animaux qui s’ont nourrissent, quand ils en trouvent, car c’est une denrée rare, du faite de sa polyvalence, et aussi parce que toute la population s’en sert.
Quand l’hiver est trop rude, et que la paille manque ce qui arrive souvent, l’humain bien sûr, est prioritaire sur les animaux, il passe juste devant l’âne, mais APRES la chèvre, car si la chèvre meurt de faim, il n’y aura plus de lait, ni de chevreau pour le sacrifice du prochain « Aid El kébir » et…I
A suivre………INCHA ALLAH……………….

 

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